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Quelques mots
d'Hassaniya


kheïma : tente
jmel : chameau
nar : le feu
el ma : l'eau
ertob : le bois
makar : bivouac
ateï : thé
kas : verre
barad : théière
sinya : plateau
nana : menthe
tamar : datte
nojoum : étoile
qmar : lune
sma : ciel
chams : soleil
mzin : nuage
shab : pluie
jebel : montagne
oued : rivière
ruml : dune
nkhal : palmier
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- La culture sahraouie II -

La tribu des AARIB

Des tribus bédouines nomades venues du Yemen.

Les arabes colonisèrent la région du Drâa moyen au milieu du XIe siècle. Avec eux, des tribus bédouines nomades, originaires du YEMEN, entreprirent des échanges commerciaux à travers les grandes étendues Sahariennes, de l'Egypte au Maroc et à la Mauritanie à travers la Libye, le Soudan, le Niger, l'Algérie et le Mali.


La naissance de la confédération tribale nomades des AARIB.

Très vite, pour faire face à l'insécurité régnante elles s'organisèrent en confédérations tribales.
Née de ces alliances, la tribu des AARIB, s'implanta fortement dans la région du Drâa moyen et fonda le village de M'hamid au XVIe sous la dynastie Sâadienne.

Ce village devint alors un carrefour caravanier très important entre Marrakech, Tindouf et Tombouctou. On y commerçait principalement les dattes, le henné, les amandes et les olives mais aussi l'or et les esclaves du Soudan. On retrouve également la trace des AARIB au Mali à TAOUDENNI et TOMBOUCTOU au XVIIIe et en Algérie dans la région d'IGHIDI au XIXe.


L' HASSANIYA langage des Sahraouis.

La langue sahraouie est l' Hassaniya, issu de l'arabe ancien.
Très différente du berbère, elle contribue à la cohésion des groupes ethniques.

En effet, la majorité des membres des tribus nomades sont illettrés et le taux de scolarisation reste très faible. Le langage parlé est sa précision sémantique est donc un élément essentiel pour la communication et la survie des traditions.

La méthode ancestrale du " téléphone arabe " en est l'illustration. Elle est utilisée au quotidien et montre son efficacité dans l'organisation sociale et politique. Les messages oraux sont véhiculés par l'intermédiaire des bergers, caravaniers, ou autres voyageurs du désert. L'information circule de campement en campement dans des laps de temps assez courts et les réponses ou les réactions aux messages sont renvoyées de la même manière. La tribu peut ainsi entretenir des relations permanentes avec ses membres.


La sédentarisation et la baisse des ressources.

Mais les changements géo-politiques survenus au XXe siècle ont profondément modifiés la vie et les traditions ancestrales.
L'avènement des frontières avec l'Algérie et la Mauritanie, et l'indépendance du Maroc en 1956 ont définitivement mis fin au commerce caravanier et à la transhumance des troupeaux, condamnant les nomades à la sédentarisation.
La sécheresse et la construction du barrage en haut de vallée à proximité de Ourzazate ont contribué à isoler et déshériter un peu plus cette région.

L'organisation sociale et politique des AARIB.

Actuellement les AARIB subsistent majoritairement au Maroc, dans la région du Drâa moyen entre Zagora et M'Hamid et dans la zone du Sahara Occidental, ainsi qu'au Mali.

Forte de 15 000 membres, soit 1500 tentes, la confédération est divisée en deux grands groupes, "GRADBA" et "N'AMNA", eux même subdivisés en 4 tribus chacun.
    Le groupe GRADBA comprend les tribus
  • Oulad Bouden,
  • Oirat,
  • Zyoud,
  • M'Rabtine.
    Le groupe N'AMNA comprend les tribus
  • Lgoissem,
  • Nouaji,
  • Lbadein,
  • Oulad Rezeg.
Le chef de la confédération nomade des AARIB, appellé CHEIKH siège à M'Hamid, dernière ville avant le désert.

Chacune des 8 tribus possède des représentants au grand conseil, appelés M'EKADAM. Ceux-ci sont consultés pour chaque décisions particulièrement importantes. Les votes ont lieu à l'unanimité et non à la majorité.

Mais les tribus sont elles même organisées sur le plan social et politique en communauté structurée et fondamentalement démocratique.

Les plus petites unités communautaires sont les familles, souvent nombreuses et ramifiées. Plusieurs familles peuvent déjà former une fraction et envoyer alternativement des délégués de vote aux réunions. Chaque tribu comprend donc de très nombreuses fractions représentatives.


L'influence des croyances maraboutistes

Chaque tribu possède un Marabout, mausolée où est enterré un ancêtre considéré comme un saint et qui possède des pouvoirs curateurs.

Ces sanctuaires sont quelquefois situés en plein désert comme par exemple le Marabout de Sidi Naji pour la tribu des Nouaji.

De grands rassemblements y sont opérés annuellement et donnent lieu à de grandes fêtes au cours desquelles sont en général égorgés plusieurs dromadaires.
Ils sont aussi l'occasion de renouer avec les chants, les traditions et les coutumes.


Le Marabout de SIDI NAJI
Mausolée au milieu du désert !
Le site de SIDI NAJI
Vestiges du passé !
Le vieux M'hamid
fondé au XVIe siècle sous la dynastie Sâadienne
Nomades Sahraouis
Chants au bivouac

Réalisation et conception :
Pierre-Olivier Nicod : programmation, interface, charte graphique et bannière
Guy Nicod : graphismes, textes, cartes, photos et enregistrement audio.
Tout droits réservés

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